Gérald Darmanin a remercié le travail de la DGSI qui a permis « un week-end pascal en paix pour nos compatriotes chrétiens ».
Dans la nuit de samedi à dimanche, cinq femmes de la même famille, dont une mineure, ont été interpellées à Béziers par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et par le Raid. L’une d’entre elles, âgée de 18 ans, est soupçonnée de vouloir commettre un attentat contre une église de Montpellier.
Selon une source locale, relayée par Le Point, ces femmes « étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d’entre elles, pour avoir visionné des vidéos » du groupe État islamique. Le même média précise que la possibilité d’une action violente imminente à Montpellier a déclenché l’action des forces de l’ordre.
Reprenant les informations de l’AFP, Le Figaro précise que des engins explosifs artisanaux prêts à l’emploi, un sabre et des produits chimiques ont été retrouvés par la police lors des perquisitions.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a remercié le travail de la DGSI au micro d’Europe 1, et lui a donné « raison de travailler comme il l’a fait et de prémunir ce qui s’est passé ce week-end, un week-end pascal en paix pour nos compatriotes chrétiens ». Il a également rappelé que « le risque terroriste est très grand dans notre pays ».
Notre devoir est de dire aux Français que la menace terroriste reste très forte.
Depuis 2017, ce sont 35 attentats qui ont été déjoués et j’aimerais une nouvelle fois rendre hommage à nos services de renseignement qui font un travail exceptionnel au service des Français. pic.twitter.com/UCDb4llYQp— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 6, 2021
Les cinq femmes sont membres de la même famille. Il s’agit d’une mère et de ses quatre filles. La jeune fille mineure a été relâchée lundi, mais la garde-à-vue des quatre autres a été prolongée de 48 heures. Elles ont été transférées dans les locaux de la DGSI en région parisienne. Une enquête a été ouverte par le parquet national anti-terroriste pour « association de malfaiteurs terroriste » et pour « détention et fabrication d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste ».
M.C.